CM: Les bleus joueront encore trois matchs

L'équipe de France, désormais dans sa configuration définitive, dispute trois nouveaux matches ce week-end pour préparer la Coupe du monde, cette fois à Antibes. Première rencontre : face aux méconnus Philippins vendredi (20h30, à suivre en direct sur Equipe 21).

L'équipe de France n'est plus à quinze comme au début de la préparation, ni même à quatorze comme à Pau. Elle ne sera peut-être même pas à douze quand débutera le tournoi d'Antibes si le cas Boris Diaw, qui est réglé à 99%, n'est pas bouclé définitivement. En tout cas, elle ressemblera plus que jamais à ce qu'elle sera lors de la Coupe du monde (30 août - 14 septembre, en Espagne).

Le mieux, évidemment, serait que ce soit encore plus flagrant dimanche soir à la fin du tryptique Philippines - Ukraine - Australie (20h30 à chaque fois). Il faut que les Bleus aient progressé dans leurs automatismes et leur perception d'eux-mêmes. Non pas qu'ils aient un grand chemin à parcourir avant d'être compétitifs : ce qu'ils ont montré la semaine dernière à Pau, en battant la Croatie (81-71) et la Grèce (81-72) avant de perdre face à la Serbie (69-79), indique qu'ils sont bien dans leur peau - ça aide d'être champions d'Europe - et que les joueurs qui devaient franchir un palier pour équilibrer l'ensemble (Heurtel, Gobert, Fournier, Lauvergne...) en étaient capables.

Nicolas Batum doit être enfin d'attaque

Mais le haut niveau international exige constance et sens du détail. Ce sont deux choses qui manquaient encore en Béarn. C'est logique et d'autres mondialistes sont sans aucun doute plus loin encore dans ce travail d'affinage. Mais le temps s'accélère. Vendredi soir, les Bleus auront dépassé la moitié des matches de préparation (5/9). Ils viendront de découvrir une équipe méconnue, les Philippines, une nation fan de basket et un Etat capable de naturaliser fissa un vrai joueur NBA (l'intérieur des Nets Andray Blatche), mais dont aucun autre international n'évolue hors du pays.

Après avoir fait connaissance avec Jayson Castro William, meilleur meneur du dernier Championnat d'Asie, ou l'arrière Jeff Chan, ils retrouveront des équipes qu'ils connaissent mieux et qui ne seront pas simples à maîtriser, l'Ukraine (6e de l'Euro 2013) et l'Australie de David Andersen, que Vincent Collet coachait cette saison à Strasbourg. Une opposition suffisament constructive pour travailler les schémas défensifs et relancer offensivement Nicolas Batum. C'est une nécessité.