La Draft NBA 2020 est dans moins d'un mois (le 18 novembre, en mode virtuel à cause de ce que vous savez...) et il est toujours aussi difficile de savoir qui va faire quoi. Mais depuis le 16 octobre jusqu'au 16 novembre, les équipes ont enfin l'autorisation de la NBA de rencontrer physiquement dix prospects de leurs choix et de les superviser lors des workouts. 

Parmi les joueurs africains présents à la Draft cette année figure le guinéen Mamadi Diakité (23 ans, 2m06, envergure 2m23). Si l'on entend pas parler de l'ailier-fort de Virginia dans les mocks drafts d'ESPN, de The Athletic, Yahoo! Sports, The Ringer ou de Bleacher Report pour ne citer que ceux-là, celui-ci reste et demeure l'une des valeurs sûres pour de nombreuses équipes NBA.

Sans faire beaucoup de bruits, Mamadi Diakité avance sereinement et sûrement dans ce repêchage indécis dans lequel tout peut arriver le 18 novembre prochain en direct des studios d'ESPN à Bristol en Connecticut. Alors que les prospects multiplient depuis le 16 octobre des workouts avec les équipes, pour Cade Lemcke, coach de Blue Ridge School, Mamadi Diakité est plus qu'un "sleeper" ou un "dormeur" surtout dans un repêchage aussi étrange ".

Lemcke a rappelé le fait que Mamadi Diakité soit un joueur complet et déjà prêt pour la NBA, disposant d'un package offensif encore inexploité à ce jour en raison du système de Virginia. Oui, contrairement aux nombreux prospects qui ont bénéficié d'un système de jeu mis en place pour les faire briller à l'université, Diakité a longtemps été limité dans ce qu'il était capable de fournir offensivement. Un fait qui est heureusement connu de tous les scouts NBA comme l'affirme coach Cade Lemcke :

"Diakité est le meilleur défenseur de ce repêchage avec un package offensif qui n'a jamais été utilisé à l'université (les scouts le savent). Il détient le meilleur ratio de victoires collégiales que n'importe qui dans cette draft (112-24, 0.823) et il est aussi le seul a avoir remporté le championnat universitaire (NCAA)"

Alors Mamadi Diakité, un "sleeper" ou un lottery pick caché ?

En tout cas, au vu des commentaires du coach Cade Lemcke, on peut clairement comprendre que le natif de Conakry risque fort de surprendre de nombreux analystes de la Draft le soir du 18 novembre. Il faut juste rappeler que la Draft est couvert avec voracité toute l’année, et pourtant, chaque année le soir du repêchage, nous sommes frappés d’une surprise. Parfois, deux ou trois d’entre elles se produisent au cours du premier tour de la même année.

Cameron Johnson, 11e au classement général l’an dernier, par exemple, a été un véritable étourdisseur. Juste demander à son ancien coéquipier de l'UNC Coby White. Jordan Poole faisant surface en première ronde et se classant 27e au classement général des Warriors l’année dernière était également inattendu. L’année précédente nous a donné un autre exemple alors que Jerome Robinson était étonnamment 13e au classement général – et devant Michael Porter Jr., rien de moins!

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Chaque exemple apporte son propre niveau variable de choc, certains plus que d’autres. Et pourtant, sans faute, il semble y avoir chaque année des prospects considérés comme des seconds qui parviennent à se faufiler dans le premier tour plus haut que prévu.

Le terme «dormeur» peut bien décrire ces joueurs qui volent sous le radar et sortent tard pour aller plus haut que prévu. Les joueurs qui peuvent être plus élevés sur les planches d’équipe qu’initialement soupçonnés ou prévus. Ils sont là-bas chaque année, cachés. Et compte tenu de l’histoire récente, il y en aura sûrement quelques-uns qui nous surprendront également cette année. Parmi eux Mamadi Diakité ? Vous ne pouvez pas être surpris le soir du repêchage alors que je vous ai déjà prévenu. Rendez-vous le 18 novembre !