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L'arrêt des activités dans la NBA a mis fin à la carrière du légendaire Vince Carter

Publié par NBB sur 10 Juin 2020, 09:15am

Catégories : #NBA, #Toronto Raptors

L'arrêt des activités dans la NBA a mis fin à la carrière du légendaire Vince Carter

Parmi les résignés ou déçus, non concernés par la reprise de la saison, il y a un grand malheureux, Vince Carter, formidable fournisseur de spectacle dans la NBA sur quatre décennies, qui n'aura pu aller au bout de sa tournée d'adieux pourtant méritée.

Avec la retraite désormais actée de Carter, les Hawks d'Atlanta faisant partie des huit équipes qui n'iront pas finir le championnat le 31 juillet à Disney World, c'est une page de la ligue qui se tourne. 

Les années 2000, certes dominées par les Lakers du duo Bryant/O'Neal et par les Spurs du trio Duncan/Parker/Ginobili, mais dont « Vinsanity » fut un des plus flamboyants ambassadeurs.

Carter n'aura certes jamais gagné le championnat en 22 saisons, il ne s'en sera même pas approché, que ce soit avec Toronto, New Jersey, Orlando, Phoenix, Dallas, Memphis, Sacramento et Atlanta.

Mais il laisse derrière lui des dunks fous qui ont contribué à agrandir la popularité de la NBA dans le monde entier, notamment au Canada où il a laissé un énorme impact sur la culture basket, plaçant Toronto sur la carte de la NBA grâce à ses exploits aux premières heures des Raptors.

« Le dunk de la mort »

Une trace indélébile, qui a d'ailleurs fait l'objet d'un documentaire « The Carter Effect » en 2017, produit par LeBron James, où le phénomène était décortiqué par de nombreuses personnalités, de l'ancienne gloire canadienne Steve Nash à la star du rap Drake. 

« Et si Carter n'avait jamais joué pour les Raptors? », se demandait même ce dernier en toute fin de film, induisant que leur sort aurait pu être le même que celui des Grizzlies, restés six ans seulement à Vancouver (1995-2001), loin de savoir que son équipe favorite deviendrait championne NBA deux ans plus tard.

S'il n'a évidemment pas participé à cette glorieuse campagne, Carter pourrait néanmoins être le premier à avoir son maillot retiré à Toronto, où les fans l'ont tôt surnommé « Air Canada » pour ses impressionnantes envolées vers le panier.

Son grand soir eu d'ailleurs lieu en février 2000 où il étourdit le monde du basket avec un concours de dunk parfait au Match des étoiles (All-Star Game), resté dans l'histoire comme l'un des plus beaux de l'histoire, au même titre que la démonstration faite par Michael Jordan, survolant les débats en 1988.

Quelques mois plus tard, son fameux « dunk de la mort » écrasé sur le Français Frédéric Weiss, mesurant pourtant vingt centimètres de plus, en match de groupe des Jeux Olympiques de Sydney, fit le tour du monde. Désigné nouvelle terreur américaine, il décrochera quelques jours plus tard l'or olympique 

De Jordan à Zion

Ce sera son seul titre notable. Individuellement, en revanche, les distinctions n'ont pas manqué: parmi lesquelles 8 sélections au All-Star Game, trophée du rookie de l'année, et une 6e place au rang des meilleurs marqueurs à 3 points en carrière, qui prouve à quel point, loin d'être un forçat du dunk, il a su réinventer son jeu.

Ce voyage de 22 ans « représente plus ou moins toute ma vie d’adulte, donc ce n’est pas si facile pour moi de dire que c’est fini, et de partir. J’ai accompli beaucoup de choses, j’ai aimé jouer. Et c’est pour ça que je joue, parce que j’aime ça. Je ne suis pas en quête d’une bague, ce n’est pas une question d’argent, même s’il y en a beaucoup de nos jours. C’est juste pour l’amour du jeu », a-t-il récemment confié.

« C’était bien le basket. J’ai adoré chaque moment, les bons et les mauvais. »

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