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Les Spurs de San Antonio, un exemple de régularité qui n’a pas d’égal

Publié par NBB sur 18 Octobre 2019, 17:29pm

Catégories : #NBA, #San Antonio Spurs

Les Spurs de San Antonio, un exemple de régularité qui n’a pas d’égal

Du 8 au 22 octobre, nous vous proposons la présentation des 30 franchises NBA. Aujourd’hui, nous nous intéressons aux Spurs de San Antonio. Les hommes de Gregg Popovich tenteront de se qualifier pour les plays-offs pour une 23e saison consécutive. Un exemple de constance au haut niveau qui n’a pas d’égal.

Rétro 2018 - 2019

La draft
Les Spurs ont tendance à flairer les bons coups à la draft (Ginobili, Parker, Leonard…). Cette saison, Gregg Popovich avait le 19e et 29e choix. Les Spurs ont alors décidé de se pencher sur un Européen Luka Samanic, un ailier fort croate et Keldon Johnson, un ailier venu de Kentucky. Déjà performants en Summer League, ces choix semblent déjà s’avérer payants. Puis, San Antonio, à travers son son coach, a la faculté d’intégrer parfaitement ses jeunes joueurs.

La free-agency
Les Spurs ont passé un été plus tranquille que la saison passée et le départ douloureux de Kawhi. Les mouvements estivaux se sont résumés à des retouches pour que l’effectif soit plus cohérent. Leur principale arrivée est DeMarre Carroll en provenance des Nets. Ce poste 3/4 permet de peaufiner l’effectif. Trey Liles, lui aussi est arrivé dans le Texas pour reposer un LaMarcus Aldridge esseulé. Sinon, côté départ, Davis Bertans est le seul à quitter les Spurs pour les Wizards. Une perte loin d’être préjudiciable.

Le franchise player : LaMarcus Aldridge
Le vrai patron des Spurs est l’ancien joueur des Blazers. LaMarcus Aldridge, septième fois All Star la saison passée a été au four et au moulin. 21,3 points, 9,2 rebonds et 2,4 passes par match. Avec l’arrivée de DeRozan, les Spurs ont encore une fois fait une saison pleine et le numéro 2 de la draft 2006 y est pour beaucoup. Parfois esseulé, cette saison peut être celle aussi de Dejounte Murray. Les Spurs ont la caractéristique de se baser sur un collectif plutôt que des individualités. Cette saison ne devrait pas changer la donne.

Le cinq majeur et l’effectif
Cinq probable : Derrick White – Dejounte Murray – DeMar DeRozan – LaMarcus Aldridge – Jakob Poeltl

Meneurs : Derrick White, Dejounte Murray, Patty Mills

Arrières : DeMar DeRozan, Marco Belinelli, Bryn Forbes, Lonnie Walker IV, Quinndary Weatherspoon

Ailiers : Rudy Gay, DeMarre Carroll, Luka Samanic,

Ailiers-forts : LaMarcus Aldridge, Trey Lyles, Chimezie Metu,

Pivots : Jakob Pöltl, Drew Eubanks

Le coach : Gregg Popovich
Que dire du ou de l’un des plus grands entraîneurs de tous les temps. Sur le banc de Team U.S.A cet été au Mondial en Chine, Gregg Popovich n’est toujours pas rassasié. À la tête des Spurs depuis 1996, "Pop" a remporté 5 titres avec sa franchise (1999, 2003, 2005, 2007, 2014). Il a fait de San Antonio une véritable dynastie marquée par un Big Three légendaire tout en parvenant à renouveler par petits ajustements son effectif. Le fait de voir Popovich rester sur un banc est une bénédiction pour les Spurs mais aussi pour les amoureux de la balle orange.

L’ambition : une 23e saison consécutive en post-season
Dans une conférence Ouest féroce, les Spurs parviennent à se qualifier en playoffs depuis la saison 1997-1998, l’année de la draft de Tim Duncan. Même si depuis deux saisons, San Antonio ne truste pas les premières places de la conférence, les Spurs ne partent pas en vacances dès avril. Cette saison ne devrait pas être différente. Avec un effectif plus élargi, Murray de retour de blessure et un DeRozan plus acclimaté, les Spurs devraient se qualifier pour les playoffs. Mais de là à passer des tours, la marche paraît trop haute.

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