A 32 ans, Destin Damachoua a encore au moins cinq ans devant lui pour réaliser son rêve, celui de gagner un titre avec la République Centrafricaine
Un des joueurs les plus réguliers des Fauves depuis sa première sélection en 2005 à Alger en Algérie alors qu'il n'avait que 18 ans, Destin Damachoua est devenu aujourd'hui à 32 ans un élément indispensable à l'équipe nationale Centrafricaine.
Alors que l'équipe nationale Centrafricaine enchaîne de nombreux piètres résultats au niveau continental depuis plusieurs années, un de ses éléments semble clairement se détacher dans son rôle de meneur de jeu.
En effet, sans faire beaucoup de bruits, Destin Damachoua, un des meilleurs combo-guard de l'histoire du pays, est le joueur centrafricain qui a toujours été régulier au niveau de ses performances individuelles notamment en équipe nationale depuis les dix dernières années.
Si depuis presqu'une décennie, le bateau des Fauves manque clairement de capitaine, dans le jeu, Damachoua s'est imposé comme un véritable leader comme le prouvent ses statistiques en Afrobasket auxquels il a eu à participer et également dans ces Éliminatoires. A chacune de ses apparitions, l'ancien meneur des JSA Bordeaux s'affirme avec la manière, laissant aucune de nos critiques l'affecté.
Ainsi, il a eu à se distinguer même dans les pires naufrages de l'équipe nationale Centrafricaine par exemple à Lagos lors de la Manche aller du second tour des Éliminatoires de la Coupe du Monde 2019. Sa plus piètre prestation remonte à plusieurs mois contre le Mozambique lorsqu'il avait signé 10 points, 5 rebonds et 2 passes pour 8 d'évaluation en 27 minutes.
Il faut préciser que dans ces Éliminatoires, aucun joueur centrafricain n'a fait mieux que lui sur le parquet. Cela confirme son état d'esprit de compétiteur acharné et surtout son envie gagner. En dix matchs dans ces qualifications de la zone Afrique, il tourne avec une moyenne de 16,1 points, 3,4 rebonds et 2,5 passes décisives. Il est d'ailleurs le 2e meilleur marqueur du tournoi.
C'est un régal de le voir jouer, et la manière dont il travaille défensivement pour éteindre les meneurs adverses. Hier soir face au Mali, il a encore confirmé avec 18 points, 3 rebonds, 4 passes et 2 interceptions pour 21 d'évaluation, rappelant à tout le monde qu'il est bel et bien l'un des meilleurs joueurs, si ce n'est le meilleur meneur de ces qualifications de la Coupe du Monde FIBA 2019.
Si aujourd'hui la qualification des Fauves est plus que jamais compromise, Destin Damachoua n'a pas grand chose à se reprocher, lui qui a donné tout ce qu'il pouvait donner à chaque match, mais connaissant sa mentalité de compétiteur, on ne se doute pas de son immense déception de n'avoir pas réussi à réaliser son rêve de disputer cette Coupe du monde 2019 avec la République Centrafricaine.
Une chose est sûre, il faudra tourner la page de plusieurs de ses coéquipiers pour reconstruire au tour de lui dans un nouveau rôle, celui du capitaine de l'équipe afin de mener la nouvelle génération de joueurs comme Paul Marandet, Kurt-Curry Wegscheider, Evans Ganapamo, Zachary Ouango, Allan Dokossi, Johan Grebongo, les frères Dondon, Bryant Selebangue, Stéphane Mamady, Chris Dobessi, Francky Naguibede sans oublier les jeunes évoluant dans le Championnat national pour ne citer que ceux là..
Il faudra également lancer obligatoirement le chantier de la formation des jeunes dans le pays afin de préparer l'avenir avec des équipes nationales (feminine et masculine) de catégories U14, U16 et U18.
Si aujourd'hui la qualification des Fauves est plus que jamais compromise, Destin Damachoua n'a pas grand chose à se reprocher, lui qui a donné tout ce qu'il pouvait donner à chaque match, mais connaissant sa mentalité de compétiteur, on ne se doute pas de son immense déception de n'avoir pas réussi à réaliser son rêve de disputer cette Coupe du monde 2019 avec la République Centrafricaine.
Une chose est sûre, il faudra tourner la page de plusieurs de ses coéquipiers pour reconstruire au tour de lui dans un nouveau rôle, celui du capitaine de l'équipe afin de mener la nouvelle génération de joueurs comme Paul Marandet, Kurt-Curry Wegscheider, Evans Ganapamo, Zachary Ouango, Allan Dokossi, Johan Grebongo, les frères Dondon, Bryant Selebangue, Stéphane Mamady, Chris Dobessi, Francky Naguibede sans oublier les jeunes évoluant dans le Championnat national pour ne citer que ceux là..
Il faudra également lancer obligatoirement le chantier de la formation des jeunes dans le pays afin de préparer l'avenir avec des équipes nationales (feminine et masculine) de catégories U14, U16 et U18.